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Les allumages |
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Un peu de physique : - Lorsqu'un courant électrique est appliqué aux bornes d'un bobinage, un champ magnétique est créé. |
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- Le passage d'un aimant au travers d'un bobinage crée une tension aux bornes de celui-ci. - Si l'aimant est immobile au milieu du bobinage, aucune tension n'est mesurable. - C'est le changement d'état magnétique dans une bobine qui crée une tension. |
Conclusion :
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- Dans le cas proposé ci contre, les deux bobines sont reliées " magnétiquement " par un " U " en fer doux (fer à faible teneur en carbone et qui ne garde pas le magnétisme) |
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Rappel des appellations Bosch :
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Contrôle d'une bobine d'allumage :
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L'angle de came est l'angle de fermeture des rupteurs. Celui-ci était donné en degrés, mais les instruments modernes préfèrent les rapports en pourcentages entre l'ouverture et la fermeture sans se préoccuper du nombre de cylindres. Pour un 4 cylindres : 56,7 ° ou 63 Dwell (le Dwell est le rapport en %) avec une tolérance de +/- 3%.
Un écartement de 0,4 mm entre les rupteurs (lorsqu'ils sont en position d'ouverture maximum) permet, sur la plupart des véhicules, d'obtenir la bonne valeur de réglage. |
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Dans de mauvaises conditions de fonctionnement (ralenti ou frein moteur), le temps de combustion est de 2 ms environ. Dans de bonnes conditions de fonctionnement le temps de combustion est de 1 ms environ. Avance initiale : Dans le cas du ralenti, un moteur tourne à 1 000 t/mn (moteur a/c des années 90) ce qui fait : 360 X 1000 = 360 000° en 1 mn en 1 seconde il fait : 360 000 / 60= 600° en 1 ms : 600 / 1000 = 0,6° en 2 ms : 0,6 X 2 = 12° c'est la valeur courante de l'avance initiale. Ce délai permet à la combustion d'être à son maximum au PMH. Avance centrifuge : Ce même moteur tourne à un régime de 6000 t/mn dans de bonnes conditions. ce qui fait : 360 X 6 000 = 2 160 000° en 1 mn en 1 seconde il fait : 2 160 000/ 60= 36 000° en 1 ms : 36 000 / 1000 = 36° c'est l'avance centrifuge maximum. |
Avance à dépression :
Ce même moteur tourne à un régime de 6000 t/mn dans de mauvaises conditions (frein moteur) donc combustion en 2ms. 36° X 2 = 72° soit 36° de plus que précédemment. La correction se fait par le décalage du plateau des rupteurs par la capsule de dépression. |
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Ce type d'allumage est une évolution de l'allumage classique. Le but était de limiter l'intensité qui traverse les rupteurs, et de supprimer l'action du courant d'extra rupture. La commande du module est faite par les rupteurs. La coupure du primaire est faite par le module. Dans l'allumage transistorisé, le condensateur n'est plus nécessaire. Le modèle le plus courant en France est la super 5 Renault. |
En tournant, le rotor change périodiquement le flux magnétique du bobinage du stator ce qui crée une tension alternative à ses bornes. Pour tester le générateur d'impulsions, il faut le débrancher du module, bancher un volt mètre à ses bornes en position mV alternatif. Une tension doit apparaître sous coup de démarreur. Si l'atelier est équipé d'un oscilloscope, la courbe doit ressembler à celle ci-dessous.
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Quand la plaquette de Hall est exposée à un champ magnétique alors qu'elle est alimentée crée une tension. Celle ci est amplifiée pour être exploité.
L'écran en tôle " coupe " en passant entre l'aimant et la plaquette, le champ magnétique. |
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Signal d'un allumage à effet Hall
![]() Si l'atelier est équipé d'un oscilloscope, laissez l'allumeur sur le moteur et mesurer entre " o " et masse. Le signal obtenu doit ressembler au signal ci-dessus. |
Pour tester un générateur de Hall, il faut qu'il soit alimenté (5V). Le mieux est de le déposer, le laisser branché au module et de faire un re-piquage sur la borne marquée "o" En tournant l'allumeur à la main le multimètre (branché entre "o" et la masse, doit alternativement marquer 0V / 5V |
Le boîtier électronique gère la commande d'allumage et les avances. Il n'y a plus de pièces mécaniques à part la distribution aux cylindres. Le boîtier possède pour la première fois une cartographie. (Voir modèle ci-dessous) Un capteur de type électromagnétique, prends ses informations sur une cible du volant moteur. Une dent manque et c'est le signal du début de comptage pour le calculateur. Pour la première fois, il est possible de trouver des calculateurs qui gèrent l'allumage et l'injection, appelé " Motronic " par Bosch. Exemple de branchement d'un AEI Renault ![]() |
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Pour contrôler ce type de capteur il faut :
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Exemple de cartographie ![]() Une cartographie (en automobile) est une représentation graphique des points mis en mémoire dans un calculateur. Ici pour chaque valeur de charge, et de régime il y a une valeur d'avance enregistrée. |
Signal du capteur de volant ![]() |
Comme l'AEI cet allumage utilise un capteur de volant moteur, une cartographie et est souvent monté en " Motronic " . Dans ce type d'allumage il y a 2 commandes de bobines 1a et 1b. Chaque bobine commande 2 cylindres ex :1 / 4 et 3 / 2 Une étincelle se fait en fin de compression et l'autre (étincelle perdue) se fait en fin d'échappement. Ce type d'allumage était utilisé sur les 2CV Citroën. L'avantage : Les dernières pièces mécaniques ont disparues.
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Dans ce type d'allumage, il y a une bobine par cylindres, donc 4 commandes, soit : 1a, 1b, 1c et 1d. Le calculateur a besoin de connaître la différence entre le cylindre 1 et 4, un capteur de phase a donc été rajouté. Celui-ci est du type à effet Hall et monté sur l'arbre à cames. Une fois le moteur démarré le calculateur n'a plus besoin de cette information. Tous ces allumages sont montés en " Motronic ". Les avantages de ce type d'allumage sont :
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Comme son nom l'indique, ce capteur détecte le cliquetis causé par une trop grande avance. Il est constitué d'un cristal, qui, sous l'effet d'une déformation, crée un courant électrique. C'est l'effet " piézo-électrique " L'information est envoyée au calculateur, qui, selon une stratégie qui lui est propre, gère l'avance à l'allumage à la limite du cliquetis (avance idéale) Les premiers capteurs de cliquetis sont apparus avec l'AEI. Tous les moteurs actuels en sont dotés. |
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